Envie d’un parquet qui donne de l’allure et apporte de la chaleur à votre intérieur ? Le parquet en chêne massif est celui qu’il vous faut. Avec son aspect naturel, il offre une beauté naturelle et authentique capable d’égayer une pièce à lui seul. C’est le parquet traditionnel par excellence. Découvrez comment le poser, quel type de finition choisir ou encore l’entretien qu’il nécessite.

Comment poser du parquet en chêne massif ?

Avant toute pose, il est primordial de bien préparer le support qui va accueillir le parquet. C’est cette étape importante qui va permettre au parquet massif de tenir dans le temps.

Les types de pose

S’il y a bien une pose qui n’est pas compatible avec le parquet en chêne massif, c’est la pose flottante. Cette pose ne permet pas au parquet d’être solidaire du support et donc le bois va travailler dans le temps et laisser apparaître des écarts entre les lames.

Le fait de fixer le parquet massif au support va vous garantir une durabilité quelles que soient les variations de température ou les aléas du quotidien.

La pose de parquet massif clouée : cette pose consiste à fixer les lames de parquet sur un support de type lambourde ou solive. Sa mise en œuvre est plus complexe et technique que la pose collée par exemple. Avec ce type de pose, il faut également anticiper le fait que cela va légèrement surélever le sol.

Pose de parquet en chêne massif clouée

La pose de parquet massif collée : La pose collée permet de stabiliser les lames et de limiter les grincements du parquet. C’est notamment cette pose qu’on privilégiera pour les parquets avec chauffage au sol.

Pose parquet en chêne massif collée

Les supports sur lesquels on peut poser du parquet en chêne massif

La pose de parquet en bois massif peut aussi bien se faire sur du carrelage, que sur une dalle de béton ou encore sur un ancien plancher en bois. Le tout sera de bien préparer la surface pour une adhérence maximale. Il vous faudra minutieusement nettoyer et enlever toute trace d’huile, de graisse, de vernis ou autre.

Quelle finition choisir pour son parquet en chêne massif ?

3 finitions sont possibles. Elles vous apportent toutes différents aspects, mais ont le même objectif : protéger le parquet pour augmenter sa durée de vie et éviter les taches sur le bois.

  • • L’huile : la finition huilée pour le parquet massif permet de garder l’aspect naturel du bois. Il existe deux types d’huile : l’huile dure et l’huile naturelle. L’huile dure est un mélange d’huile et de résine tandis que l’huile naturelle est conçue sans additif. Pour conserver un beau parquet, il est nécessaire d’huiler votre sol régulièrement.
  • • Le vitrificateur : il forme une barrière contre les agressions extérieures par sa couche de protection qui va rendre le parquet plus robuste. Facile à entretenir, vous pouvez choisir entre une finition vernis satiné, mat ou brillant.
  • • La cire : elle donne un aspect chaleureux au bois et permet également une réparation facile et locale en cas d’éraflures ou de tâches. La cire est aussi une finition traditionnelle ancestrale. Il faudra cependant veiller à un entretien et un cirage régulier de votre parquet.

Comment entretenir un parquet chêne massif ?

L’entretien du parquet en chêne massif, quelle que soit sa finition, se déroule comme suivant : on vient dépoussiérer le sol dans un premier temps à l’aide d’un balai ou d’un aspirateur. Puis, dans un second temps, on passe au nettoyage avec un savon adapté à votre finition. Il est très important que votre serpillère soit bien essorée pour ne pas nuire au parquet.

Entretien parquet en chêne massif

L’utilisation d’un nettoyeur vapeur n’est pas du tout recommandée.

Pour conclure, le parquet en chêne massif est parfait pour donner du cachet à votre intérieur.

Pour faire durer votre parquet en bois le plus longtemps possible, vous devez le protéger. Pour cela, plusieurs manières s’offrent à vous dont la vitrification. Découvrez dans cet article ce qu’est un vitrificateur de parquet et comment l’utiliser.

Qu’est-ce qu’un vitrificateur de parquet et pourquoi l’utiliser ?

 

Un vitrificateur de parquet est un produit incolore qui va être appliqué sur le bois afin de le protéger. Il forme un film invisible sur le parquet permettant de le rendre plus résistant aux chocs, rayures et tâches. En général, on estime la durée de vie d’une vitrification de parquet a environ 15 ans.

Il existe plusieurs possibilités de finition avec la vitrification : mat, satiné ou brillant.

Parquet vitrifié

Quelle est la différence entre un vitrificateur et un vernis ?

La différence entre un vitrificateur et un vernis est assez mince. Elle réside principalement dans leur composition. S’ils sont tous les deux composés de résines, dans certains vitrificateurs, on retrouve aussi un additif appelé “durcisseur”. Cet additif offre une meilleure protection pour une plus grande durabilité.

Le vitrificateur est composé d’une résine très résistante spécialement conçue pour les parquets.

Comment bien vitrifier un parquet ?

1ʳᵉ étape : Préparer son parquet et son environnement

Voici quelques conseils avant d’entamer la pose du vitrificateur. Privilégiez un temps sec de préférence avec une température dans la pièce entre 12 et 25°C. Veillez également à éteindre le chauffage le jour de la pose ou si vous disposez d’un chauffage au sol, à le couper minimum 24h avant.

Si votre parquet est ancien ou qu’il a déjà été vitrifié, commencez par le poncer entièrement dans le sens de la fibre du bois. Vous utiliserez un grain de plus en plus fin en partant de 40 jusqu’à 120. En revanche, si votre parquet était auparavant ciré, il faudra utiliser un décireur avant de commencer le ponçage.

Vitrifier son parquet

2ᵉ étape : Appliquer un primaire

Le primaire, aussi appelé fond-dur pour parquets, va permettre au vitrificateur de mieux adhérer pour maximiser tous ses bénéfices. Vous l’appliquerez sur toute la surface de votre parquet.

3ᵉ étape : Appliquer le vitrificateur de parquet

Mélangez bien le vitrificateur avant chaque utilisation puis appliquez-le en 2 couches dans le sens des fibres de bois. Nous vous recommandons d’utiliser un pinceau assez large à poils de soie.

Commencez toujours par les bords de la pièce puis terminez par le reste du parquet en commençant par le fond de la pièce. Il faut que le produit soit disposé de manière uniforme sans aucun excès de matière. Ensuite, vous laisserez sécher chaque couche au minimum 6 heures sans dépasser 24h de séchage.

Une fois la première couche sèche, égrenez légèrement le parquet avec un grain fin, dépoussiérez le sol et appliquez les couches suivantes. Enfin, la dernière couche devra quant à elle sécher à minima 24h.

4ᵉ étape : Faire sécher la vitrification

Afin de faire sécher votre finition de la meilleure manière qu’il soit, respectez ces quelques conseils :

Ne marchez pas dessus avant que la dernière couche ait séché au moins 24h
Ne recouvrez pas le parquet (bâche, tapis, etc.)

Enfin, bien qu’il soit protégé, votre parquet vitrifié va tout de même demander un entretien régulier. Découvrez dans cet article comment l’entretenir correctement : https://www.parquetgoubard.fr/comment-entretenir-un-parquet-vitrifie/

Sous-couche de parquet

La sous-couche de parquet, souvent négligée mais pourtant cruciale, joue un rôle déterminant dans la durabilité, le confort et la performance globale de votre revêtement de sol. Dans cet article, nous explorerons l’importance de l’utilisation d’une sous-couche, les différents types disponibles sur le marché, les critères à considérer lors du choix et les étapes essentielles pour une installation réussie.

Pourquoi utiliser une sous-couche ?

L’utilisation d’une sous-couche est essentielle, voire indispensable pour la pose de parquet flottant, collé ou encore pour le parquet stratifié. Elle présente plusieurs avantages indispensables. Tout d’abord, elle permet de rattraper le niveau d’un sol, compensant ainsi les petites irrégularités et éliminant la nécessité d’un ragréage fastidieux. Ensuite, elle agit comme une barrière isolante, offrant un confort thermique, phonique et acoustique optimal.

De plus, elle protège le parquet des remontées d’humidité, d’autant plus si elle est assortie d’un pare-vapeur. Il est important de noter que si votre revêtement dispose déjà d’une sous-couche intégrée ou d’un support en liège, l’ajout d’une sous-couche est superflu. Aussi, chaque revêtement nécessite une sous-couche particulière, c’est pourquoi il est préférable d’être conseillé par un professionnel.

Les principaux types de sous-couches

  • Sous-couche en polystyrène extrudé : Offrant une forte résistance à l’humidité et aux chocs, cette sous-couche est idéale pour les zones de passage intense. Disponible sous forme de rouleau ou de dalles, avec des épaisseurs variant de 1 à 10 mm, elle peut compenser les irrégularités jusqu’à 5 mm.
  • Sous-couche en liège : Résistante au feu et à l’humidité, cette option convient à une pose flottante ou collée. Avec des épaisseurs allant de 2 à 8 mm, elle est disponible en plaques ou rouleaux. Respectueuse de l’environnement, elle offre une bonne isolation phonique et thermique.
  • Sous-couche en fibre de bois : Résistante à l’humidité et recyclable, cette sous-couche absorbe efficacement le bruit et offre d’excellentes performances thermiques. Proposée en dalles ou plaques de 2 ou 4 mm.
  • Sous-couche en mousse polyéthylène : Cette solution économique résiste à la chaleur et aux basses températures. Bien que sa performance acoustique soit modeste, son épaisseur allant jusqu’à 2 mm en fait un choix pratique. Elle est disponible en rouleaux, plaques ou dalles, offrant une pose simple et rapide.

Les formats de sous-couche

Il existe 3 formats de sous-couche différents :
  • • En rouleaux
  • • En plaques
  • • En dalles

Comment choisir une sous-couche ?

Pour choisir la bonne sous-couche, vous devrez tout d’abord prendre en compte, le revêtement que vous allez poser ainsi que la pose souhaitée. Ensuite, d’autres critères rentrent en jeu :
  • L’épaisseur entre 1 et 8 mm selon vos besoins en isolation acoustique et l’état de votre sol :
    • ◦ 1 à 3 mm : Convient pour des sols avec peu de défauts et qui n’ont pas forcément besoin d’isolation acoustique
    • ◦ 3 à 5 mm : Convient pour des sols avec des petits défauts et offre une bonne isolation acoustique
    • ◦ 5 à 8 mm : Offre des performances optimales pour la réduction des bruits et le rattrapage des irrégularités du sol.
  • • Les performances acoustiques et thermiques :
    • ◦ Indice d’affaiblissement acoustique : Plus la valeur est élevée, plus la sous-couche isole des bruits (indiqué en dB)
    • ◦ Indice de résistance thermique : Plus la valeur est élevée, plus la sous-couche est isolante (indiqué en m2 K/W). Attention, si vous disposez d’un chauffage au sol, vous devrez choisir une résistance faible pour que la chaleur puisse passer.

Comment poser une sous-couche ?

Avant d’entamer la pose de votre sous-couche, poser un film pare-vapeur sur votre support s’il n’en dispose pas. La méthode de pose varie selon le format de la sous-couche, mais le sens de la pose doit toujours être perpendiculaire à celui des lames de parquet :

  • • Pour les rouleaux, déroulez-les en laissant déborder environ 1 cm au niveau des murs, puis fixez les bandes entre elles à l’aide d’un adhésif spécifique.
  • • Pour les dalles ou les plaques, disposez-les côte à côte sur l’ensemble de votre sol, en les maintenant ensemble avec un adhésif approprié.

En conclusion, choisir la bonne sous-couche pour votre parquet est essentiel pour assurer sa durabilité, son confort et ses performances globales. En prenant en compte les différents types disponibles, ainsi que les critères de sélection et les étapes d’installation, vous pouvez garantir une pose réussie et profiter pleinement de votre revêtement de sol.